Théodora Barat Perds tes repères

Collège Blaise Pascal, Massy (91)

2018

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L’artiste

Théodora Barat, a étudié au Fresnoy et à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Nantes. Le travail de Théodora Barat apparaît comme un « terrain » où se mêlent film, sculpture et installation. Travaillant des perméabilités entre ces différents média, elle apporte narration à l’un, volume à l’autre. Elle s’intéresse aux environnements dégradés ou en mutation. Elle capte leurs particularités plastiques, les restitue et les met en scène, tentant ainsi d’en recréer l’Aura.

Son travail a été présenté à Nuit Blanche (Paris), à la Friche la Belle de Mai (Marseille), à Mains d'Œuvres (Saint-Ouen), à Glassbox (Paris), à La Fabrique (Toulouse), au Contemporary Art Center (Vilnius, Lituanie), ou encore à LABoral (Gijón, Espagne) ; et en programmation vidéo au Palais de Tokyo, au Centre Pompidou, à la Villa Médicis ainsi que dans de nombreux festivals internationaux.

Elle est actuellement en résidence au Cneai et y mène un projet sur le territoire de Seine-Saint-Denis croisé avec une série d’expositions à New York autour du Musée Sans Bâtiment de Yona Friedman.

« Le projet de Théodora a été l’opportunité pour mes élèves de s’exprimer d’une manière non verbale et non scolaire. Cette nouvelle voie d’expression est particulièrement enrichissante pour eux sachant qu'ils ont des difficultés de langage oral et écrit.»

Véronique Settineri, enseignante – coordinatrice

Le projet

Le projet de Théodora Barat avec les adolescents du collège Blaise Pascal à Massy a consisté à la mise en scène d’éléments menant à une série de photographies. Sous la forme d’un dispositif d’expositions, les adolescents et l’artiste ont imaginé une série de photographies augmentées en créant des compositions et en utilisant des éclairages et gélatines pour troubler la perception du spectateur. L’ensemble a ensuite été accroché et présenté pour réfléchir à la notion d’exposition. Le projet s’inscrit dans le prolongement des recherches effectués par l’artiste avec sa série In Situ débuté dans le cadre de sa résidence au CNES, sur ce qu’elle appelle l’esthétique de nécessité. Comment des éléments qui ont uniquement une fonction peuvent progressivement dégagés un aspect formel fort ? Les adolescents ont ainsi prélevé des éléments de leur environnement habituel  pour les extraire de leur contexte interrogeant le rapport entre la forme et la fonction.

 

Photographe : Tom Cazin