Patrick Hébrard De l’instabilité des particules

Collège Edgar Varèse, Paris (19e)

2007

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©Patrick Hébrard
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L’artiste

Né en 1959, il vit et travaille à Paris.
"Depuis plusieurs années, au fil de ses « vidéos-sculptures » Patrick Hébrard interroge le tremblement de terre que nous traversons dans notre relation aux images. Sur un mode méticuleux, chaque pièce construit une radiographie sismographique de la mutation des processus visuels offerts à l’activité collective des regards. Perturbation des repères spatiaux et multi axialité du regard, porosité entre le dedans et le dehors des images, impact des perceptions sonores ou tactiles incluses dans le champs du visible, prolifération des effets cosmétiques qui obstruent l’accès au sens de l’image, sont autant de mutations intellectuelles, émotives, ou psychiques importées dans nos vies par les nouvelles technologies de l’image, que les vidéos-sculptures de Patrick Hébrard pointent une à une. Il tente ainsi de comprendre comment « la machine à faire voir » est en train de changer, non de projet, mais de structure. […]"
Stéphanie Katz, Quand l’écran nous retire (extrait), 2009.

Le projet

Patrick Hébrard, qui se définit comme un vidéosculpteur, a construit avec les élèves « de l’instabilité des particules » une installation évoquant un amas de cellules géantes enchevêtrées les unes dans les autres. Son dispositif est composé de quatre séries de disques colorés plus ou moins opaques dans lequel est projeté une vidéo réalisée avec les élèves, l’image étant diffractée en quatre points. Elle est constituée de détails, de fragments et de gros plans de corps arrangés de façon à recomposer un corps d’enfant en mouvement. Hébrard évoque son intérêt pour l’imagerie scientifique telles que les vues au microscope électronique, les photographies satellitaires, la chronophotographie. L’œuvre, en recomposant avec plusieurs images le corps en lutte contre sa désynchronisation propose aussi une réflexion sur le handicap.