Estefanía Peñafiel Loaiza Des toiles d’araignée pour s’amuser

Collège Gustave Courbet, Pierrefitte-sur-Seine (93)

2012

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©Nicolas Giraud
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L’artiste

Estefanía Peñafiel Loaiza s'intéresse au phénomène de disparition : elle nous parle de la mémoire et de son refoulement et travaille sur l’image-objet en tant que témoignage, en tant que trace. Avec Compte à rebours, un projet qui a duré huit ans, l’artiste a lu à l’envers l’ensemble des constitutions politiques approuvées depuis la fondation de la République équatorienne dont elle est originaire, soit dix-huit constitutions depuis 1830.

Se structurant par l’accumulation autant que par l’effacement, le travail d'Estefanía, s'incarne également au travers d'objets, prenant parfois la forme d'installations, utilisant tout type de médiums qui malgré l'évidence de leur matérialité s'attachent toujours à rendre sensible le processus de soustraction. L'invisible s'ouvre aux yeux de ceux qui veulent bien voir.

Elle travaille avec des médiums et langages divers (installations, photographie, vidéo, performance, interventions in situ etc). Parmi les axes thématiques qui traversent son travail se trouvent un intérêt particulier pour l’histoire et les déplacements, ainsi qu’une exploration constante des relations entre les images et la parole, le point de vue et le regard, le visible et la vision, le vu et le non vu.

« Ce projet m’a beaucoup apporté tant sur le plan humain que professionnel. J’avais déjà travaillé avec des scolaires mais jamais avec des adolescents de classes ULIS. C’était pour moi un nouveau défi. La relation était chaleureuse et collaborative car ces adolescents recherchent de l’estime et de la confiance. Professionnellement, le fait d’improviser, de rechercher toujours de nouveaux moyens d’expression et un vocabulaire différent.»

Estefanía Peñafiel Loaiza

Le projet

L’invisible s’ouvre aux yeux de ceux qui veulent bien voir. Ainsi, Estefanía Peñafiel Loaiza a conduit le groupe d’adolescents vers des points de vues inhabituelles. Aux moyens d’outils de captation – appareils photo et caméras – ils ont appris à voir autrement, à déplacer la focale, à appréhender différemment ce qui d’usage leur semblait figé comme un décor.

 

À partir des images collectées lors des séances menées au sein des deux groupes d’élèves, l’artiste a monté ce qu’elle définit être comme un essai vidéographique. Projeté sur deux écrans, le film est également construit à partir de séquences de fiction réalisées avec les élèves de cet atelier de création collective. Il s’articule sur une rencontre entre imagination et prise de parole.

 

Le projet a reçu le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre du dispositif « La Culture et l’Art au Collège ».