Pauline Curnier Jardin Catherine Deneuve & Gene Kelly

Collège Jean Vilar, Villetaneuse (93)

2012

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©Nicolas Giraud
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L’artiste

Narratrice, vidéaste et performeuse, Pauline Curnier Jardin anime objets, femmes, hommes, animaux, mystiques et monstres, leurs interférences créant le poème souvent chanté de leur vie drôle et amère dans des films, des installations, des dessins ou des spectacles.
« Mon travail se projette dans une oeuvre d'art totale, et travaille à l'invention d'un univers. À partir d'une recherche sur sujet existant, réel ou immatériel qu'il soit un sentiment (la solitude), un personnage historique ou mythologique (Jeanne d'Arc, Bernadette Soubirous, Demeter), un lieu (la centrale nucléaire, le cirque) ou un objet (la grotte) je raconte des histoires, j'écris des histoires entières, complexes, et qui ont la volonté d'expliquer par un aménagement symbolique ou allégorique un sujet fondamental (l'humain, le langage, l'amour, la mort). Chacune de ces histoires s'étend sur différents médiums, en dessins, photos, films, chansons, performances, installations, le cinéma et le théâtre stimulant ce travail.
Les histoires que je raconte sont d'un style rocambolesque, leurs quêtes et leurs ambitions ainsi jamais épurées mais livrées dans un dédale narratif, une sorte d'aventure de la recherche déployée dans un film épique et braque (…) Je suis finalement plasticienne, mais je me dis bonimenteuse. » (Pauline Curnier Jardin)

Le projet

Pour l’exposition, Pauline Curnier Jardin présente une installation composée de deux mannequins aux effigies cinématographiques. Mis en forme grâce à l’assemblage de différents éléments dont certains sont manufacturés (guéridon de bois, foulards de soie…), l’œuvre s’inscrit dans la continuité des séances de travail ainsi que de deux visites avec les adolescents : l’une au Musée du Quai Branly, l’autre à la Cinémathèque de Paris lors de l’exposition de Jacques Demy. Ainsi des masques ethniques aux pas de deux de Demy, les élèves ont réalisés des masques de papier à partir de croquis consignés dans leurs cahiers personnels de dessins. Vecteurs de magie, passeurs d’enchantement, masques et comédie musicale se retrouvent dans une rencontre a priori improbable et pourtant possible. Voilà littéralement comment Gene et Catherine ont pu se rencontrer.

 

Le projet est soutenu par le Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre du dispositif « La Culture et l’Art au Collège ».