Evariste Richer Le dé crypte et le pixel crépite
Collège Victor Hugo, Cachan (94)
2008
« Ce projet a été l’occasion pour les élèves de découvrir des formes d’expression artistique qu’il connaissait mal, de questionner certaines démarches et de dépasser les apriorismes.
La finalisation de l’œuvre et sa présentation à l’extérieur (Aponia) et au collège a été à la fois un soulagement (face à un travail qui paraissait titanesque à la limite de l’infaisable) et une source de fierté. Chaque élève était capable à son niveau, d’expliquer la démarche et la portée de l’œuvre.»
Joan Colin, enseignant
Evariste Richer a proposé aux élèves de réaliser avec 9 600 dés à jouer le portrait monumental de l’un d’entre eux.
Le dé est utilisé par Richer de façon récurrente comme métaphore des rencontres de chacun avec les possibles, les hasards et les causalités de l’existence.
Associé à la représentation du visage humain dans une geste à la fois humaniste et elliptiquement évocateur il est ici également utilisé en référence à la cellule du braille. Le visage en dés obtenu a ensuite été utilisé comme une matrice de dessin par frottage à la mine de plomb.