Evariste Richer Le dé crypte et le pixel crépite

Collège Victor Hugo, Cachan (94)

2008

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L’artiste

Né en 1969 à Montpellier, il vit et travaille à Paris.
Il est diplômé de l'École Nationale des beaux-arts de Grenoble et de l'École Nationale d’Arts de Cergy-Pontoise.
"[Il] est l’auteur d’une oeuvre poétique qui se présente comme une exploration du réel et s’attache à comprendre notre propre univers et les mécanismes qui l’ont généré et continuent à l’animer. En s’emparant des outils de la science et de la culture telles la météorologie, la téléologie, l’astronomie, la physique il met en place des dispositifs qui aident surtout à fournir une nouvelle grille de lecture sans faire l’impasse sur une dimension esthétique intrinsèque dont la finalité est de réconcilier l’individuel avec l’universel. Chacune de ses pièces semble répondre à la précédente sous la forme d’un dialogue permanent et se pose en « modèle-étalon » d’un rapport au monde différent. L’esthétique minimaliste et conceptuelle qui préside aux créations de l’artiste trouble par son pouvoir de suggestion et d’évocation et construit autour du spectateur un récit qui interroge nos systèmes de pensée et bouscule notre compréhension du monde. Il vit et travaille à Paris."
Source : Galerie Untilthen


« Ce projet a été l’occasion pour les élèves de découvrir des formes d’expression artistique qu’il connaissait mal, de questionner certaines démarches et de dépasser les apriorismes.
La finalisation de l’œuvre et sa présentation à l’extérieur (Aponia) et au collège a été à la fois un soulagement (face à un travail qui paraissait titanesque à la limite de l’infaisable) et une source de fierté. Chaque élève était capable à son niveau, d’expliquer la démarche et la portée de l’œuvre.»

Joan Colin, enseignant

Le projet

Evariste Richer a proposé aux élèves de réaliser avec 9 600 dés à jouer le portrait monumental de l’un d’entre eux.

 

Le dé est utilisé par Richer de façon récurrente comme métaphore des rencontres de chacun avec les possibles, les hasards et les causalités de l’existence.

 

Associé à la représentation du visage humain dans une geste à la fois humaniste et elliptiquement évocateur il est ici également utilisé en référence à la cellule du braille. Le visage en dés obtenu a ensuite été utilisé comme une matrice de dessin par frottage à la mine de plomb.