Marie-Jeanne Hoffner Maison Robot
Collège Albert Camus, Rosny-sous-bois (93)
2010
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L’artiste
"Née en 1974, Marie-Jeanne Hoffner vit et travaille à Paris et à Chateauroux. Après des études à l'école des Beaux-Arts de Nantes (E.R.B.A.N.), elle participe à plusieurs expositions collectives dont "Espace vital" à La Criée- centre d'art contemporain de Rennes en 2001 et "The tronway art center" à la Transmission Gallery de Glasgow en 1998. Après ses deux expositions personnelles en 2002 "Elévations" à Arteaspoon galerie à Bruxelles et "stairway to heaven" à la Project Room de Glasgow, elle expose avec Michel Guillet à la galerie IPSO FACTO de Nantes pour "Mr. Burrow" puis à la Galerie Ludovic de Wavrin à Paris en 2003."
Source : http://www.cac-synagoguedelme.org/fr/
"L'expérience d'un lieu est au coeur du travail de Marie Jeanne Hoffner, et l'espace de l'atelier y occupe une place privilégiée. L'atelier est ainsi le lieu d'émergence du travail, mais peut aussi servir de point de départ à une réflexion sur l'espace et sur la manière de l'habiter. La pratique de Marie Jeanne Hoffner est multiforme : dessins sur papier ou à même le mur, moulages ou empreintes d'espaces, productions d'objets, cartes découpées, schémas techniques sont autant de possibilités exploitées par l'artiste.
La singularité de ce travail est de mêler un regard ouvertement subjectif à une analyse structurelle de l'espace : la gestuelle du dessin, les matières organiques, les découpes, appliquées à l'espace réel et à ses représentations sous forme de maquettes, de dessins techniques ou de cartes participent à cette expérience double de la réalité physique et de l'imaginaire qui le parcourt. Dans ces oeuvres se joue souvent un va-et-vient subtil entre présence physique et mise à distance, entre perception sensible et recherche d'objectivité."
Source : http://www.mariejeannehoffner.org
Source : http://www.cac-synagoguedelme.org/fr/
"L'expérience d'un lieu est au coeur du travail de Marie Jeanne Hoffner, et l'espace de l'atelier y occupe une place privilégiée. L'atelier est ainsi le lieu d'émergence du travail, mais peut aussi servir de point de départ à une réflexion sur l'espace et sur la manière de l'habiter. La pratique de Marie Jeanne Hoffner est multiforme : dessins sur papier ou à même le mur, moulages ou empreintes d'espaces, productions d'objets, cartes découpées, schémas techniques sont autant de possibilités exploitées par l'artiste.
La singularité de ce travail est de mêler un regard ouvertement subjectif à une analyse structurelle de l'espace : la gestuelle du dessin, les matières organiques, les découpes, appliquées à l'espace réel et à ses représentations sous forme de maquettes, de dessins techniques ou de cartes participent à cette expérience double de la réalité physique et de l'imaginaire qui le parcourt. Dans ces oeuvres se joue souvent un va-et-vient subtil entre présence physique et mise à distance, entre perception sensible et recherche d'objectivité."
Source : http://www.mariejeannehoffner.org
« Le projet s'est parfaitement bien déroulé dans l'ensemble, du point de vue humain et artistique. [...] Chacun était à sa façon curieux et heureux de participer à un projet artistique.»
Marie-Jeanne Hoffner, artiste
Le projet
Comment déléguer une pratique de dessin qui dépend de notre main, de notre regard, de nos choix? Dans le travail de Marie-Jeanne Hoffner, le dessin occupe une place essentielle dans le développement d’une réflexion autour de l’architecture, de l’espace et du paysage. Elle a demandé à chaque élèves de décrire la façade de son immeuble, tandis qu’elle s’astreignait à la dessiner sur le vif, à l’envers, c’est-à-dire en tournant le dessin vers lui. Au cours de cette épreuve peu banale, l’adolescent, camera à la main, filmait le processus. En demandant de filmer l’entretien, Marie-Jeanne Hoffner laisse s’installer un lien direct entre la caméra et la perception singulière du lieu, du dessin, mais aussi et surtout de la complexité de l’opération. Où projeter son attention? Sur l’artiste? Comment ne pas l’oublier? Le film devient une interface sensible entre celui qui tient la caméra et le monde autour, ainsi qu’une transmission du questionnement artistique.
Le projet a reçu le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre du dispositif « La Culture et l’Art au Collège ».
