Audrey Cottin APSI / MAC VAL, Vitry (vidéo performance)

Association de Prévention, Soins et Insertion de Vitry-sur-Seine (94)

2013

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©Nicolas Giraud
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L’artiste

La pratique artistique d’Audrey Cottin est transdisciplinaire, se situant à la fois entre, à travers et par-delà les disciplines. Chaque projet est une collaboration singulière avec des artistes, des techniciens, des voisins, des théoriciens ou des scientifiques, d’où émerge une forme. Elle a présenté son travail dans des expositions personnelles et collectives en Belgique (STUK/M-Museum, Kaaitheater et représenté par la Galerie Tatjana Pieters), en France (Jeu de Paume, Fondation d’entreprise Ricard) et au Brésil (Biennal du Mercosul). Audrey Cottin a été résidente du post-diplôme HISK à Gand (BE) en 2009-2010 et participe actuellement au programme Advanced Performance and Scenography Studies à Bruxelles où elle est installée depuis 2011.

Le projet

Le travail d’Audrey Cottin découle généralement du contexte de l’invitation, qu’elle aborde comme un matériau de travail dans ses diverses composantes : le lieu, son organisation, son rythme et ses contraintes, les personnes qui occupent ce lieu, le font vivre ou l’utilisent, et enfin les activités et les centres d’intérêt de ces personnes. Elle enquête tout d’abord écoute, observe, rencontre, dialogue avec les hommes et femmes qu’elle rencontre, elle observe l’environnement et prélève des éléments (activités, situations, sujets, sons, objets), laissant le sens advenir de lui-même au cours de cette investigation attentive. Puis elle élabore une forme à l’équilibre subtile entre ce qui se donne à elle et ce qu’elle amène de regard artistique. Pour Orange Rouge, Audrey Cottin a collaboré avec les adolescents de deux structures éducatives de Vitry-sur-Seine, dans le cadre d’un projet pédagogique encadré par le Mac/Val. Au gré des ateliers, l’artiste a constaté la difficile adéquation entre sa démarche créatrice et les besoins en pédagogie exprimés par une institution muséale. Partant de petits dessins gribouillés par les adolescents pour passer le temps pendant les séances, elle propose une réflexion en bande dessinée sur sa position d’artiste face à la médiation de l’art.