Mathilde Du Sordet Déliement

Collège Lucie Aubrac, Livry-Gargan (93)

2012

Important: If you want to resize the window manually, leave at desktop resolution. Or you can just click an icon.

©Nicolas Giraud
©Nicolas Giraud
©Nicolas Giraud
©Nicolas Giraud
©Nicolas Giraud
©Nicolas Giraud
©Nicolas Giraud
©Nicolas Giraud
partager
voir l'oeuvre

L’artiste

"La sculpture de Mathilde du Sordet consiste en un agencement d’éléments hétéroclites marqués par le temps. Variablement juxtaposés ou superposés, les matériaux auxquels elle a recours – souvent bruts, pauvres et ayant fait l’objet d’un usage voire d’une usure – apparaissent comme autant de signes d’une écriture singulière et imagée (...) Dessins dans l’espace ou micro-architectures statiques, mais modulables et fragiles, les sculptures de Mathilde du Sordet s’imposent avec légèreté, tels des poèmes visuels. "
Anne-Lou Vicente

« Ces différents ateliers m'ont permis de voir mes élèves différemment, leurs réactions, attitudes n'étaient pas les mêmes que durant des temps scolaires. J'ai pu voir l'un deux, difficilement gérable en classe, rester concentré et calme pendant tous les ateliers...»

Stéphanie Robiquet, enseignante

Le projet

C’est vers cet indéfini que Mathilde du Sordet a conduit le groupe d’adolescents. Là où le processus compte bien plus que son objectif, le « faire » ou le « défaire » plus que le « finir », là où l’objet contient son temps.

 

Nouer, tresser, coudre, pétrir dans une salle de danse, poncer, ont été autant de gestes sollicitant chez les élèves concentration physique et exploration mentale. En travaillant différents types de matériaux – argile auto-durcissante, fils de coton, cuir, carton – Mathilde du Sordet s’est intéressée aux gestes incertains et remplis d’énergie auxquels les adolescents se sont confrontés au cours des séances. Les tissages appliqués ou maladroits, l’argile façonnée par les mouvements libres et dansés : les œuvres que l’artiste a composé laissent transparaître toutes ces étapes pour surpasser leur état de perplexité.

 

Le projet a reçu le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre du dispositif « La Culture et l’Art au Collège ».