Aurélie Jacquet & Maude Bouhenic Auriga

Collège Beaumarchais (Meaux)

2021

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L’artiste

Aurélie Jaquet est née en 1988, dans l’arrière pays niçois. La place de la langue française et de la communication dans son éducation l’a très tôt intriguée. Elle étudié passionnément le piano et la flûte traversière durant de nombreuses années mais elle avait beaucoup de mal avec le solfège. Au moment du baccalauréat, elle décide de ne pas poursuivre ses études de sciences pour approfondir ses intrigations. Quand elle avais 8ans, elle dessinait principalement des caravanes avec, toujours, un poulet dans le four. Sinon, elle aurait voulu être détective.

Maude Bouhenic, née en 1988, se forme aux Arts de la scène. Comédienne et performeuse dans plusieurs compagnies, elle crée le collectif CBF, zone d’expérimentation entre l’absurde esthétique et la performance autour de texte. Elle créé entre autres, "Ne pas sentir qu’au fond de moi c’est Hiroshima" d’après le livre de Léa Stijepovic, "J’ai décidé de ne plus me laver", d’après le manifeste de Françoise d’Eaubonne ou encore "Le Banquet", création collective. En collaboration avec le collectif La Machine à fumée, Maude travaille sur "Le Cercle de Craie Caucasien" de B. Brecht, en tant que comédienne et Co-créatrice de l’accompagnement sonore. Artiste associée à DOC ! lieu de création à Paris, elle crée le pôle Arts de la scène de DOC, dirige les résidences et le Festival des Arts des scène BRUITS DE GALOP.

Le projet

Auriga est le nom latin de la constellation du Cocher.

Du point de vue géocentrique, les constellations prennent différentes places dans le ciel, selon d’où on les regarde depuis la Terre. Elles sont formées par des étoiles qui, ensemble, dessinent des animaux, des personnages, des histoires, à travers la voie lactée. Lorsqu’elles furent nommées, il s’agissait de faire référence à des mythes, des divinités, des créatures légendaires… pour ainsi permettre de se frayer un chemin dans le livre d’histoires que nous propose la nuit, et avant tout, pour s’orienter dans les terres comme dans les mers, sans boussole ni aucun autre outil directionnel que le ciel. En apparence, à la nuit tombée de la nuit, il se pourrait même parfois avoir l’impression de distinguer de fines lignes qui joignent les étoiles composant les constellations. Depuis la Terre, les constellations paraissent à plat, composées de soleils qui, en fait, sont à des centaines et centaines de kilomètres les uns des autres. Certains paraissent briller davantage, mais parfois c’est leur seule proximité avec la Terre qui donne cette illusion. Il se pourrait même qu’une étoile qui luit moins, serait en fait bien plus grande qu’une autre qui semble plus importante de notre point de vue.

 

Lorsque nous avons commencé à travailler avec les élèves du collège Beaumarchais de Meaux, beaucoup d’histoires et d’individualités se sont ouvertes à nous. La thématique de travail choisie pour l’année scolaire de cette classe ULIS était « l’entraide ». Ainsi, nous avons choisi de faire s’ouvrir les élèves les un·es aux autres à travers des projets naissants de personnalités spécifiques, mais que les autres camarades aideraient à mettre en forme. Ces élèves furent nos étoiles directionnelles, qui ensemble, nous racontaient des histoires de leurs propres univers. – Témoignage des artistes Aurélie Jaquet et Maude Bouhenic

 

Photographies : Nicolas Giraud