Maxence Chevreau Méduse, ∞, L, milkshake, patte de poule

Georges Braque (Paris 13)

2021

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L’artiste

Né en 1995, Maxence Chevreau est diplômé de l'EESAB Quimper en 2018. Entre sculpture plate et peinture en relief, il s'approche de questions picturales tout en rejouant quelque chose de la sculpture classique. Dans une attention particulière portée aux matériaux, il interroge les gestes et les modes d'apparition des formes en croisant des domaines aussi distants que l'archéologie, la statuaire, la nature morte, le cartoon ou la sphère domestique.

Lien vers le site de l'artiste : http://maxencechevreau.fr

Le projet

Après des réflexions sur l’équilibre, la couleur, les formes géométriques et l’abstraction, l’artiste Maxence Chevreau et les
adolescent.e.s du dispositif ULIS du collège Georges Braque, dans le 13ème arrondissement de Paris, ont réalisé un travail collectif entre sculptures plates et peintures en relief, en s’intéressant aux surfaces et à la structure qui fait tenir un volume. Le groupe a réalisé cinq sculptures en papier à partir de dessins préparatoires et de modelages en terre. Dans un premier temps, les jeunes ont imaginé les formes des quatre sculptures, notamment à partir d’un jeu d’ombres avec leurs mains. Une fois les formes définies, il.elle.s les ont reproduites en grand format sur du papier et les ont assemblées avec de la colle thermofusible en leur donnant de la profondeur afin de passer de la 2D à la 3D. Pour finir, les sculptures ont été peintes de différentes couleurs. Les jeunes leur ont attribué à chacune un titre en fonction de ce qu’il.elle.s pouvaient projeter dedans en termes d’objets concrets. A partir des résidus de papier, et selon les envies des jeunes, d’autres productions ont vu le jour telles que des dessins, des maquettes en papier et une grande arche en papier également. Une restitution du projet a été organisée au sein du collège, permettant aux jeunes de montrer leur travail à leurs camarades et à leur famille, mais aussi à l’ensemble de la communauté éducative. Les jeunes ont imaginé et installé l’exposition avec l’artiste. Les bâches qui ont servi à protéger le sol de la peinture, ont été récupérées, pliées puis accrochées au mur tels des tableaux.

 

 

Photographies : Nicolas Giraud