Maxime Testu Les Carnets

Collège le Grand Parc, Cesson (77)

2019

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L’artiste

Maxime Testu, né en 1990 à Rouen, a étudié à l’ENSBA de Lyon et à la HEAD de Genève. Il a récemment participé à la résidence Archipel en partenariat avec le FRAC Grand Large et exposera au FRAC de Dunkerque en septembre. En 2017 il a participé à la 68e édition de Jeune Création aux Beaux-arts de Paris et a exposé à Genève, Lausanne, Paris, Dijon… Il a récemment présenté ses travaux au salon de Montrouge et a participé en 2018 au vingtième prix de la fondation d’entreprise Ricard. En 2017, il co-fonde l’atelier Le Marquis sur l’Île-Saint-Denis, il fut également animateur de l’artist-run space Jeudi à Genève, entre 2014 et 2016. Il a aussi créé, avec Raphaël Rossi, Thomas Guigue et Simon Guigue, une revue littéraire en ligne nommée Romaine (<https://www.romaine.co>).

https://www.maximetestu.com/

Le projet

Dans sa pratique artistique, Maxime Testu travaille autour de l’édition et du magazine comme un moyen de garder une intimité dans un objet pouvant être consulté et partagé. Pour son projet, il est parti de cette forme familière, qui peut rappeler celle du journal intime qu’on développe pendant l’adolescence, et a invité chaque élève à parler de leurs identités à travers des références visuels de la culture populaire à laquelle les adolescents se sont confrontés quotidiennement. Les images choisies dans des magazines et sur internet se sont ensuite transformées par la technique de lino gravure en signes déformés qui se répètent de manière aléatoire, hantant les pages des magazines. En utilisant seulement de l’encre noire et rouge, les élèves se sont concentrés sur la narration du montage iconographique sans mots et se sont retrouvés dans un portrait fragmentaire composé des images simultanément familières et étrangères. Les différentes étapes, des premières envies à la sélection et à la composition de l’objet, correspondent à un processus créatif qui leur a permis de se confronter à l’identité artistique tout en gardant l’ambiance connue de leurs univers quotidiens.

 

Photographies : Nicolas Giraud