Leticia Martínez Pérez Citrus x paradisi

IME Les Moulins Gémeaux et EHPAD Ma Maison Petites Sœurs des Pauvres (Saint-Denis)

2022

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L’artiste

Leticia Martínez Pérez vit à Pantin et travaille entre Paris et la Normandie. Elle est diplômée en Histoire de l'art par l'Université de Saragosse, sa ville de naissance, en Espagne. Elle a également étudié les arts plastiques, le design et la céramique à l'École d’Art de Saragosse. En 2017, elle obtient le Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique à L’école supérieure d'arts et médias de Caen. Elle a été membre artiste de la Casa de Velázquez, Académie de France à Madrid pour la promotion 2019 et 2020. L’année suivante elle bénéficie d’une résidence à la Cité internationale des arts à Paris.
Son travail interroge le ridicule dans l’interstice entre culture noble et vernaculaire. Jouant avec les codes et basculant entre des références du folklore et de l’histoire de l’art, sa pratique s’alimente de la culture populaire, avec laquelle elle entretient une relation décomplexée. S’intéressant aux frictions entre tradition et modernité, elle s’approprie des pratiques artisanales et des loisirs créatifs. C’est grâce à la sculpture, l’installation et la performance qu’elle crée un univers burlesque et onirique couplé avec le réel. À travers la mise en scène de ses objets et de ses personnages, elle recrée un carnaval perturbant, aussi voluptueux qu’innocent.

Le projet

Avec Leticia Martínez Pérez, le groupe de l’IME Les Moulins Gémeaux et de l’EHPAD Ma Maison Petites Sœurs des Pauvres (Saint-Denis – 93), s’est engagé dans un voyage magique au cœur de la nature et de ses manifestations dans le sillage du Jardin des délices du peintre Jérôme Bosch. La nature a été traitée à la fois comme une matière première : ses couleurs, ses formes, ses propres processus de transformation ; mais également pour sa dimension onirique et fantastique. En résultent de grandes pièces de soie peintes, recouvertes de motifs végétaux obtenus après divers teintures et procédés techniques avec de l’encre. L’artiste les a ensuite mis en forme et en sculptures créant ainsi des objets étranges et inattendus, des formes inconnues et merveilleuses. Présentées ici selon un assemblage, accessoires de costume ou accessoires de décoration, ses pièces s’autonomisent et peuvent être portées et activées, comme des extensions corporelles. 

Avec la complicité de la compagnie Pasarela, en résidence à l’IME, les participant·es ont réalisé des jeux d’improvisation et des activations d’objets en musique.

 

Photographies du projet : Tom Cazin