Kim Farkas Ce que je donne à voir

Collège Françoise Dolto, Paris (20e)

2018

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L’artiste

Artiste franco-américain né en 1988 et basé à Paris. À travers la mise en place d’un système précis et itératif, Kim Farkas crée une économie entre des systèmes de distribution et des objets singuliers contraints à s’y métamorphoser. Les objets fabriqués sont le résultat d’un jeu de dupes entre des corps politiques en plein exercice de séduction. Il explore des champs tels que le tuning automobile, le hacking, et la fabrication numérique à l’ère de la start-up nation. Il met en scène les mécanismes d’appropriation et d’accumulation du capitalisme. En parallèle de sa production d’atelier, il a co-fondé en 2012 la maison d’édition Holoholo Books.

Kim Farkas a récemment exposé à Commonwealth & Council (Los Angeles, U.S.A.), Doc (Paris), Shanaynay (Paris), Le Confort Moderne (Poitiers) et Utopian Visions (Portland, U.S.A). Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués des Métiers d'Art. Il prépare actuellement des expositions à U’s (Calgary, Canada) et à Bagnoler (Bagnolet, France).

« Le projet a été très bien mené et a eu un très bon impact sur la classe. Mes élèves ont un grand sentiment d’accomplissement et un attrait nouveau pour l’art et les musées. Ils sont décomplexés par rapport à leur empêchement de créer et d’accéder à l’imaginaire. »

François Bertho, enseignant – coordinateur

Le projet

En partant des intérêts propres à son travail : biomorphisme et utopies du design, Kim Farkas a proposé aux adolescents de collaborer sur la réalisation d’œuvres en papier mâché. Nourrissant le projet par une visite de l’exposition Franz West et une expérience de réalité virtuelle au MK2-VR, les adolescents du collège Françoise Dolto et l’artiste se sont interrogés ensemble sur quels types de formes pourraient prendre une extension de notre corps. Chaque objet produit présente une utilité, offrant une capacité ou des possibilités supplémentaires à son possesseur. Les objets deviennent une incarnation physique d’une possible émancipation. L’ensemble des réalisations a donné lieu à une série de photos où les adolescents font usage en tenant, portant ou brandissant leurs objets.

 

Photographe : Nicolas Giraud