L’artiste
Né en 1979, à Albi, France, Clément Rodzielski vit et travaille à Paris, France. Dans sa pratique artistique, il interroge le sens originel des images à travers leurs circuits de diffusion et de reproduction. Suivant des principes de duplication et de re-présentation des images usagées, l’artiste pose une réflexion sur le tumulte des images issues de la communication visuelle.
Le travail de Clément Rodzielski a été présenté dans plusieurs expositions au sein d'institutions internationales parmi lesquelles : Kunstverein Langenhagen (2019) ; Musée d’Art Moderne de Paris (2021, 2017 et 2010) ; Goton, Paris (2017) ; Villa Arson, Nice (2015) ; Synagogue de Delme (2015) ; CNEAI, Chatou (2014) ; Indipendenza, Rome (2014) ; Galerie Chantal Crousel, Paris (2013) ; Palais de Tokyo, Paris (2012, 2009 et 2008) ; FRAC Champagne-Ardenne, Reims (2012) ; Fondation Pernod Ricard, Paris (2011 et 2009) ; Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris (2020 et 2009) ; Bétonsalon - Centre d'art et de recherche, Paris (2005).
Les œuvres de Clément Rodzielski ont rejoint les collections des institutions suivantes : Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris, France ; Musée d'art Moderne de Paris, France ; Centre national des Arts Plastiques, Paris, France ; Kadist Foundation ; FRAC Champagne-Ardenne, Reims, France ; FRAC Île de France, Paris, France ; FRAC Grand Large - Hauts de France, Dunkerque, France.
Le projet
« Serugif » est le titre du projet artistique développé par Clément Rodzielski et les jeunes en dispositif ULIS du collège René Goscinny à Vaires-sur-Marne. Pour ce projet, les enfants ont d’abord été invité.e.s à réaliser une marionnette, en cartons peints, articulée. Des versions jumelles, réfléchissantes, de ces marionnettes ont ensuite été produites, et les fragments de ces doubles ont été redistribués, assemblés autrement, les morceaux des uns fusionnant avec les autres, de sorte à fabriquer ensemble des corps nouveaux, hybrides, inattendus. Enfin, ces multiples combinaisons ont été manipulées face à la caméra sous la forme de tableaux vivants. Le film montre une suite d’éclats.
Photographies du projet : Tom Cazin