Jay Tan If I Could Turn Back Time

EREA Alexandre Dumas (Paris 15)

2021

Important: If you want to resize the window manually, leave at desktop resolution. Or you can just click an icon.

partager
voir l'oeuvre

L’artiste

Jay Tan est né.e à Londres et s’est installé.e aux Pays-Bas en 2008. Diplômé.e de l’institut Piet Zwart en 2010, iel a été résident.e en 2014/2015 à la Rijksakademie. Aujourd’hui basé.e à Rotterdam, iel réalise des sculptures et des installations, parfois associées à de la vidéo, du son ou des automates, le plus souvent avec un intérêt particulier pour la mécanisation de l’espace domestique et la décoration d’intérieur. Iel enseigne actuellement dans le master « Artistic Research » de l’Académie Royale des Beaux-Arts de la Haye (KABK), et au département des Beaux-Arts de la Gerrit Rietveld Academie à Amsterdam.

Son travail a été récemment présenté au Centre d'Art Contemporain Chanot (CACC), au Centre d'art contemporain du château d’Ujazdowski à Varsovie, au Ellen de Bruijne projects et à la Galerie Van Gelder à Amsterdam, au centre d’art Futura à Prague, au Kunstverein à Amsterdam, au Musée d'art moderne Vleeshal à Middelburg, au Contemporary Art Centre de Vilnius, au Musée Boijmans Van Beuningen à Rotterdam, au Hollybush Gardens à Londres, au Witte de With - Centre d’Art Contemporain de Rotterdam et à RongWrong à Amsterdam.

Le projet

Jay Tan a imaginé avec les jeunes de l’EREA Alexandre Dumas (Paris 15ème) des réalités alternatives à partir d’une mise en commun d’occasions manquées à revivre, de rencontres à lesquelles on aurait voulu ajouter quelque chose ou des actions qu’on aurait voulu faire autrement. À partir d’une question, « si vous pouviez remonter le temps, que feriez-vous différemment ? », les jeunes et l’artiste ont réfléchi et (re)crée des événements alternatifs et des paysages de rêve.
Les meubles de la salle de classe ainsi que d’autres objets personnels apportés par les adolescent·e·s ont été utilisées pour construire le décor du paysage imaginaire. Une chorographie a été conçue sur la base des réponses à la question qui ouvrait les séances. Les jeunes ont ensuite mis en scène leur projet, qui a été filmé avec un téléphone portable.
Le projet vise à permis aux jeunes d’avoir des nouveaux pouvoirs de choix, de réflexion, de joie et de consolation. En engageant activement l’imagination, les jeunes et l’artiste se sont donnés la permission de vivre des expériences qu’ils auront pu manquer.

 

Photographies : Tom Cazin