Roman Moriceau Kind of blue

Artiste français né en 1976, Roman Moriceau vit et travaille à Paris. Il a étudié aux Beaux Arts d’Angers puis travaillé dans la mode avant de developper sa pratique artistique, marqué par son passage chez Martin Margiela. À Berlin, pendant sept ans, il développe une pratique protéiforme qui questionne la place de l’Homme dans son environnement. Depuis le salon de Montrouge en 2012 et une exposition personnelle aux Musée des Beaux Arts d’Angers en 2013, il expose régulièrement en Europe, dans des galeries, des espaces indépendants, et des centres d’arts, notamment à la Biennale de L’Image Possible, au Musée de la Boverie, en 2018, à Liège. Il entre dans les collections du Musée MAC VAL en 2019.

https://www.galeriederouillon.com/Roman-Moriceau

Roman Moriceau a développé un projet portant sur le vivant, la biodiversité et le temps en travaillant à partir du jardin du collège Denecourt (Bois-Le-Roi). Avec les adolescent.e.s du dispositif U.L.I.S., l’artiste a fait pousser certaines espèces particulières de plantes et de fleurs qui ont des proprietés médicinales ainsi que la capacité d’enrichir la biodiversité et d’aider les espèces pollinisatrices grâce à des semences libres de droits et reproductibles. Cultiver le jardin, en comprendre le rythme, récolter ses fruits, ce sont autant d’actes qui permettent de se réapproprier le vivant et d’ouvrir un dialogue sur la richesse de la diversité des espèces. L’artiste et les jeunes ont documenté le projet et photographié les espèces végétales produites pour en faire des cyanotypes qui mélangent les fleurs recoltées dans le jardin et les dessins des adolescent.e.s. A travers ce projet, le groupe à pû faire l’expérience de la capacité du temps à transformer et altérer la matière ainsi qu’apprendre à reconnaitre les diffèrentes espèces de plantes et connaitre leur pouvoir curatif.

 

Dans le cadre du projet, les adolescent.e.s ont eu l’opportunité de se rendre à Paris pour visiter l’exposition de Roman Moriceau à la galerie Derouillon.

 

Photographies : Nicolas Giraud