Nefeli Papadimouli Feelings
Collège Suzanne Lacore (Paris 19e)
2023
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L’artiste
Nefeli Papadimouli est une artiste grecque vivant actuellement à Paris. Elle est diplômée en Arts de l’ENSBA Paris et en Architecture de l’école Polytechnique d’Athènes et de l’ENSA - La Villette. Elle poursuit ses études au Fresnoy - Studio National des Arts Contemporains.
Elle travaille à travers des médias allant de l’action participative dans l’espace public à la sculpture, le dessin, la chorégraphie et l’image en mouvement, l’installation et la performance étant actuellement au centre de sa pratique. Ses œuvres interrogent les interdépendances dans le contexte des structures sociales et naturelles et traduisent une certaine « politique de connexion ».
Depuis 2018, elle a effectué des résidences à Artagon Pantin, Cité Internationale des Arts, Archipel – Frac Grand Large, Villa Belleville, RAVI-Liège et a montré ses œuvres et performances lors des expositions monographiques et collectives dans diverses institutions publiques et privées, espaces alternatifs, festivals et galeries dont : Le Crédac, Ivry-sur-Seine, (FR) , Institut français de Madrid (ES), Palais de Beaux-Arts, Paris (FR), Fiminco Foundation (FR), M Museum Leuven (BE), FRAC Picardie (FR), pal project (FR), FRAC Grand Large (FR), DOC! (FR), Atopos CVC (GR), Enterprise Projects (GR), MOMUS (GR), Musée du Louvre (FR), 6e Biennale d’art contemporain de Thessalonique (GR), Istanbul Modern (TU) entre autres.
Sa pratique a été récompensée par la bourse ARTWORKS (2018), le Prix Dauphine pour l’Art Contemporain (2019), le prix Jean Pierre Cardin pour la sculpture de l’Académie des Beaux-Arts et l’Institut de France (2023) ainsi que deux prix lors de la Biennale de Jeune Création. En 2022, elle a été nominée aux Révélations Emerige, le Prix Sam Art Projects et a été lauréate du Prix Matsutani soutenu par les fonds de dotation Shoen. Ses œuvres font partie de collections privées et publiques dont notamment le Musée de la Chasse et de la Nature, la Collection Départementale de la Seine Saint Denis,
le FRAC Grand Large et la Fondation Emerige.
Elle travaille à travers des médias allant de l’action participative dans l’espace public à la sculpture, le dessin, la chorégraphie et l’image en mouvement, l’installation et la performance étant actuellement au centre de sa pratique. Ses œuvres interrogent les interdépendances dans le contexte des structures sociales et naturelles et traduisent une certaine « politique de connexion ».
Depuis 2018, elle a effectué des résidences à Artagon Pantin, Cité Internationale des Arts, Archipel – Frac Grand Large, Villa Belleville, RAVI-Liège et a montré ses œuvres et performances lors des expositions monographiques et collectives dans diverses institutions publiques et privées, espaces alternatifs, festivals et galeries dont : Le Crédac, Ivry-sur-Seine, (FR) , Institut français de Madrid (ES), Palais de Beaux-Arts, Paris (FR), Fiminco Foundation (FR), M Museum Leuven (BE), FRAC Picardie (FR), pal project (FR), FRAC Grand Large (FR), DOC! (FR), Atopos CVC (GR), Enterprise Projects (GR), MOMUS (GR), Musée du Louvre (FR), 6e Biennale d’art contemporain de Thessalonique (GR), Istanbul Modern (TU) entre autres.
Sa pratique a été récompensée par la bourse ARTWORKS (2018), le Prix Dauphine pour l’Art Contemporain (2019), le prix Jean Pierre Cardin pour la sculpture de l’Académie des Beaux-Arts et l’Institut de France (2023) ainsi que deux prix lors de la Biennale de Jeune Création. En 2022, elle a été nominée aux Révélations Emerige, le Prix Sam Art Projects et a été lauréate du Prix Matsutani soutenu par les fonds de dotation Shoen. Ses œuvres font partie de collections privées et publiques dont notamment le Musée de la Chasse et de la Nature, la Collection Départementale de la Seine Saint Denis,
le FRAC Grand Large et la Fondation Emerige.
« Le projet était très intéressant car il touchait les émotions, domaine dans lequel les élèves ont beaucoup de mal à évoluer. Nefeli a su s'adapter et faire évoluer le projet par rapport au travail possible des élèves. » - Patricia Chevalier (coordinatrice ULIS du collège)»
« Je pense qu'au fur et à mesure des années il est de plus en plus facile pour les élèves de travailler avec des artistes. Je le vois bien cette année car c'était les 4ème et les 3ème les plus à l'aise. » - Patricia Chevalier (coordinatrice ULIS du collège) ; « On a vraiment travaillé la question de l'empathie et commencé à reconnaître nos émotions. Je suis vraiment ravie de ce travail. Iels se sont habitué·e·s à prendre la parole et se mettre à l'aise devant la caméra et puis travailler collectivement. Et puis j’espère qu'ils ont appris que faire un film c’est aussi de l'art comme la peinture et le dessin. » - Nefeli Papadimouli ; « J’ai appris à prendre la parole, jouer dans un film, jouer un personnage. » - Ghilas ; « On a appris à faire un film et les émotions. » - Lina
Le projet
Nefeli Papadimouli a décidé de s’éloigner de son idée initiale poursuivre les intérêts et volontés du groupe de jeunes. Elle leur a initialement proposé de réaliser un film ou une installation vidéo dans laquelle les jeunes, après avoir observé des scènes du cinéma remarquables pour l’expressivité de comédien·ne·s, essayent de les rejouer, de les imiter en les re-exprimant, les réactant. Les jeunes ont été peu réactifs à l’idée de s’inspirer de scènes du cinéma, se concentrant trop sur l’histoire. Iels ont cependant gardé l’idée de réaliser un film autour des émotions. Nefeli Papadimouli et les jeunes ont ensemble choisi des émotions importantes pour eux – l’amour, la joie, la peur, la colère, l’ennuie, la honte – et ont co-écrit un scénario dans lequel chacun·s interprète une de ces émotions. Iels ont également souhaité s’intéresser à la manière dont un film est fait, et ont donc réalisé un film autour du film, chacun·e interprétant un métier du monde du cinéma, et expliquant son rôle (maquilleur, cameraman, réalisateur…).
De nombreuses séances ont été consacrées à l’analyse et l’interprétation personnelle ou en groupe, physique et scénographique de chaque émotion. De nombreux lieux du collège ont été investis.
Photographies du projet : Tom Cazin
